TÉMOIGNAGES

Fatigué de rester tous les jours à la maison attendant peut-être qu’un miracle se produise ou une amélioration de la situation. J’ai tout de suite donné mon accord au Père Dominique (Père Robert Pierre-Louis) pour aller participer à un camp-chantier à Cazale sans connaître l’ampleur de ce qui m’attendait, sans penser que cette expérience allait changer ma vie.

Cazale est une section communale situé à plus de 12 Km de Cabaret et à plus de 70 Km de la capitale haïtienne. Ce village est le principal centre de population de la communauté Polonaise en Haïti. Le nom Cazale a pour origine Kay Zalewski, ce qui signifie ‘‘maison de Zalewski’’ (un nom de famille Polonais populaire). Le village est peuplé de descendants de soldats Polonais envoyés par Napoléon en 1802. Au départ, leur mission était de se battre du côté des français afin de discipliner les esclaves. Cependant, voyant la cruauté des français vis-à-vis des esclaves ; ils changeaient de camp, ils aidaient les esclaves à se défendre. Cazale a connu des jours sombres car l’histoire raconte que le 27 Mars 1969, les tontons macoutes ont massacré plus d’une vingtaine de Cazalais pour s’être farouchement opposés au régime de (Papa Doc) François DUVALIER.

Zone Favorable à l’agriculture mais très peu exploitée si ce n’est que par quelques de ses habitants. C’est dans cet objectif qu’INHO (Investir dans l’homme), une association à but non-lucratif décide de mettre en valeur les atouts et les richesses de ce village, de servir les enfants et les jeunes en Haïti. Le développement humain : l’éducation, l’agriculture. Au-dessus de tout apprendre aux jeunes de vivre et de travailler en équipe, etc. sont les principales cibles.

Me portant volontaire, j’allais partir pour ce village en compagnie d’un groupe de jeunes. Le camp-chantier se déroulait du 16 au 20 Juin. Prenant contact avec mon ami Macky, l’un des membres, qui lui aussi s’y rendait. C’était la seule personne que je connaissais avant ce camp.

Étant le premier arrivé au Centre-ville plus précisément à la rue Saint-Honoré qui était notre point de départ, j’ai tout de suite fait la connaissance de Guerby, l’un des participants, un gars sympathique, pas trop bavard, enthousiaste tout comme moi de participer à cette grande aventure. Quelques minutes plus tard, Macky est arrivé, ensemble nous nous rendons à Clercine pour rejoindre les autres.

Une fois à Clercine, nous étions sept (7) au total (Genel un jeune de Cazale,Tom de Pétion ville, Skine de Delmas, Guerby de Carrefour, Julméus de Port-de-Paix – le Nord-Ouest du pays; Macky et moi, de Carrefour) l’équipe étant au complet, nous mettons cap vers Cazale pour notre mission.

Silence de cimetière régnait dans la camionnette (trajet : Clercine-Croix des missions) car la plupart d’entre-nous ne se connaissait pas mais une fois dans le bus pour Cabaret, c’était une autre atmosphère, tout m’intriguait : de la présentation de l’équipe dans le bus, en passant par les blagues de l’agent marketing toujours dans le bus avec ses fameux produits.

Puis en descendant, le mode de transport des passagers Cazalais en taxi moto et enfin l’arrêt pour traverser la rivière à pied nu avant d’atteindre le village.                                                                                                 Bienvenue à Cazale, une enseigne affichée à l’entrée de la ville. Malgré l’absence d’électricité et d’infrastructure routière cela n’empêche pas de voir toute la beauté et les richesses de ce village : ses ressources naturelles, l’hospitalité des gens et le climat calme et paisible qui y règne. Genel, originaire du village était notre guide local. C’est un jeune dévoué qui a un grand sens de responsabilité.

À peine arrivé, on pouvait constater la familiarisation qu’il y avait entre nous, on dirait qu’on était des amis de longues dates. Skine et Guerby nos deux boute-en-trains mettant de l’humour partout mais sérieux quant il s’agit de travailler. Tom est le plus jeune d’entre nous, il est gentil compréhensif et obéissant.

Julméus, dit Kaya avec l’accent des gens du Nord, très serviable, a toujours une histoire à raconter. Macky, notre photographe et motivateur, nous rappelle toujours notre mission et moi essayant de m’adapter, chose facile car l’ambiance était à mon aise.   Nos remerciements à la famille Jean-Claude de nous avoir bien accueillis.

Le rire était toujours sur nos lèvres, on cherchait toujours un moyen de se divertir sans perdre de vue notre objectif qui nous a ramené à faire la rencontre des jeunes de Cazale parmi lesquels : Genel et Jean Claude qu’on connaissait déjà Wesner, Jeannel, Prospère, Mano, Jimmy, Dauggy etc… Ils nous montraient quelques techniques et pratiques de la production d’animaux surtout en ce qui concerne les chèvres : Comment prendre soin d’eux, leur donner à manger etc… des choses que la plupart d’entre nous ignoraient ensuite, on s’est rendu chez Mme Anaïse la mère de Wesner et de Mano, très aimable et courtoise, elle nous a fait visiter le terrain.

Sur ce dernier Nous avons organisé ce qu’on appelle en créole un ‘‘Konbit’’ – Camp-chantier pour planter des haricots. Le Konbit est un patrimoine culturel bien implanté dans les coutumes de la paysannerie Haïtienne, un choix qui permet aux paysans de faire face à l’agriculture.

De grosses pierres sont disposées, les enfants vont chercher du bois pour le feu. L’arôme du café préparé par Mme Anaïse et Livia nous incite à déposer nos outils pour en boire, ensuite, nous investissons le terrain en travaillant avec ardeur. Le ‘‘Konbit’’ progresse avec les animations et les chants régionaux pour donner un air festif à l’événement.

L’esprit d’équipe nous rendait uni et soudé, on ne pouvait différencier les jeunes de Cazale et ceux de Port-au-Prince et de Port-de-Paix. Pas de discrimination ni de classe sociale. C’est dans ce même esprit que 2 jours après, soit le 18 Juin, Steeve, l’un des membres venant de Port-au-Prince nous a rejoint. Ne pouvant pas être là dès le début, il fut accompagné d’un invité qui allait partir le même jour. Steeve  le grand frère de Tom restera avec nous. Il s’est tout de suite fondu dans la masse. Doté d’une grande sagesse, il s’investit pleinement dans toutes les activités. Tout le mérite revient aux jeunes de Cazale pour leurs dévouements et savoir-faire. Nous avons beaucoup appris d’eux. Et c’est ça l’un des principes d’INHO un apprentissage mutuel – entre nous, jeune, on apprend et on enseigne. Ils ont su nous rappeler encore une fois que ce proverbe créole existe bel et bien ‘‘Men anpil chay pa lou’’ qui promeut la collaboration, l’unité et l’esprit d’équipe ou encore notre célèbre dicton à l’INHO ‘‘Goumen ansanm oubyen mouri pou kò w.’’ (Stand and flight as one or die alone).

Servons-nous de la devise Haïtienne ‘‘l’Union fait la force’’ car durant ce camp, j’ai vu ce que les jeunes peuvent faire tout en s’unissant. Nous étions solidaires et c’est ce qui fait notre force. Les promenades, les baignades dans la rivière, les mets et les produits locaux très savoureux, les escalades dans les montagnes pour aller faire paître les chèvres et le ‘‘Konbit’’ tout cela en nous la flame de l’espoir et ravive en nous un sentiment d’appartenance à cette nation qui a tant besoin de ses jeunes pour renaître de ses cendres.

Nous étions une quarantaine : les enfants de 6 à 17 ans les deux sexes ; et les jeunes adultes, aussi les deux sexes. Les jeunes garçons de 16 ans au plus travaillaient dans le ‘‘Konbit’’ et faire paître les chèvres. Les filles de 16 ans au plus aidaient Anaïse et Lavia à la cuisine – et les enfants de 6, 7 ans à 16 ans jouaient entre eux.

Comment pourrais-je oublier nos compositions de musique en prenant tout ce qu’il y avait sous nos yeux pour produire des sons, nos débats dans l’après-midi sur les problèmes de la jeunesse Haïtienne tout en essayant de trouver les solutions et une fête improvisée la veille de notre départ avec tous les jeunes chantant, dansant non pas pour dire un adieu mais un au-revoir on se verra à la récolte.

Jean Charles Roberval Raymond

Confiant que ce n’était pas notre dernier voyage, nous sommes retournés à Cazale pour la récolte. Les jeunes Cazalais nous attendaient avec impatience. Arrivés à temps pour la cueillette. Nous nous mettons tout de suite au travail. Nous écoutions attentivement les explications des jeunes Cazalais pour bien extraire les haricots tout en identifiant les bons des mauvais. Tout cela, dans une ambiance fraternelle, avec nos célèbres animations et chants religieux et régionaux. De joyeuses retrouvailles ont été faites dans un esprit convivial, l’hospitalité des habitants a été comme toujours chaleureuse et satisfaisante. Pour un début, la récolte a été une réussite et cela ne s’arrêtera pas là. Le troupeau de chèvres était de 14 lors de notre première visite à Cazale et maintenant on a 19 chèvres. Tout au long de cet exercice, nous contemplons avec fierté tout ce qu’on a réalisé dès notre première arrivée à Cazale jusqu’à la récolte. Sans aucun doute, je suppose que certaines interrogations vous viennent à l’esprit :                                                                                                           -Pourquoi ne pas avoir une ferme?

-Pourquoi ne pas étendre ce projet dans tous les dix (10) départements du pays ?

Autant de questions qu’INHO (Investir dans l’homme), une association à but non lucratif veut répondre étape par étape. Nous voulons emprunter le pas sans faire de précipitation. Après cette expérience en ce qui a trait avec l’élevage et le jardinage (Konbit dans le langage créole) notre vision ne va pas s’arrêter là. Effectivement, nous voulons aller plus loin, étendre nos idées dans presque toutes les villes du pays, supporter les jeunes en leur donnant une raison d’y croire et d’espérer. Nous voulons  construire non une ferme, mais plusieurs. Malheureusement, nos moyens économiques sont très faibles, nous ne pouvons pas y arriver seuls. Nous avons besoin de vous, de votre soutien financier pour la promotion de cette mission. Nous avons besoin aussi de vos prières, vos conseils, vos commentaires ou autres.

Tout en ayant conscience que nous ne sommes pas le sauveur d’Haïti, nous voulons apporter notre pierre à l’édifice pour la reconstruction d’une nouvelle Haïti en commençant à Cazale. Nous voulons apprendre aux jeunes que la meilleure façon de reconstruire son pays n’est pas d’attendre de l’aide venant de l’étranger, mais plutôt de produire et de développer une bonne relation avec la terre et c’est ce que nous sommes en train de faire à travers nos différentes activités pour et par les jeunes.                                                                                                                            Nous croyons dans cette phrase d’Edmund Burke : ‘‘Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe’’ donc faire quelque chose de bien n’est pas seulement un devoir humanitaire ou patriotique, mais de préférence, nous devons le faire pour laisser derrière nous une génération meilleure et plus encore en tant que chrétiens à la manière de notre sauveur JÉSUS.

C’est dans ce même esprit que malgré l’absence d’un terrain, nous les jeunes de ‘‘INHO’’, nous cultivons avec un lopin de terre appartenant à une personne de bonne volonté dans la zone jusqu’à ce que nous ayons notre propre espace pour créer une grande ferme. Nous travaillons à protéger l’environnement en redonnant à la communauté ce qu’on a reçu d’elle: à savoir faire développer ses ressources; non seulement faire de l’élevage et du jardinage, mais aussi à travers le reboisement. C’est pourquoi INHO veut organiser plusieurs activités pour cette année :

-Une journée de reboisement suivie de plusieurs visites dans le but de sensibiliser et de faire comprendre aux enfants et adultes la nécessité de protéger leur environnement.

–Sans oublier, nous avons commencé en novembre dernier un programme de bourse d’études pour les jeunes au lycée Jérémie Eliazer à Cazale, car notre rêve c’est d’avoir des écoles et des académies gratuites en Haïti et nous sommes convaincus qu’un pays ne peut rester debout que si son élite intellectuelle n’est forte. À travers une solide éducation qu’ils recevront, les jeunes combattront; non seulement la corruption et l’injustice, mais aussi ils feront passer le bien commun avant l’intérêt personnel. Par conséquent, nous devons avoir un bon système scolaire pour former de bons et d’honnêtes citoyens afin de bien servir notre pays.

En dépit de nos moyens limités, nous n’avons que trente (30) enfants dans le programme et le coût d’une année scolaire est de mille (1000) gourdes soit environ 10 à 15 $ US. Cependant, nous voulons faire plus et nous ne cesserons pas de nous battre jusqu’à ce que nous ayons plus d’enfants dans le programme, car nous croyons que l’Éducation est la voie du développement dans tout pays.

Sans vous, nous ne pouvons rien faire, aidez-nous à faire de ce rêve une réalité. Soutenez notre travail et aidez-nous à collecter des fonds pour le programme de scolarisation de bourse d’études, la journée de reboisement et l’achat d’un terrain pour la création d’une grande ferme.

Jean Charles Roberval Raymond

Gravissant à petit feu les échelons sans se précipiter, INHO (Investir dans l’homme) une association à but non lucratif a organisé le samedi 1er mai 2021 une journée de reboisement à (Morne Fèm) Cazale dans la commune de cabaret. Il faut dire que c’est le résultat d’un long travail bien que la tâche n’ait pas été facile, car nous avons rencontré de nombreuses difficultés économiques. Nos remerciements les plus sincères aux généreux donateurs qui nous ont supportés.

Tout a commencé avec une réunion du comité exprimant le désir d’organiser une journée de reboisement à Cazale, car en voyant comment l’érosion dévaste la région. Les montagnes sont rasées, les arbres sont abattus, il est plus que nécessaire d’agir et de projeter cette reforestation et l’on s’est réparti en groupe pour effectuer les tâches : Steeve et Miler s’occupaient de l’achat des plantules qu’ils ont pu trouver à l’Archahaie et à Damien (en plaine). Saphar et Fabienne se souciaient de la planification de la journée, de la préparation du menu pour nourrir les jeunes. Et moi, la noble tâche était de sensibiliser et d’organiser une formation pour les jeunes. Encore que les responsabilités aient été partagées, cela n’empêchait pas qu’on avait rencontré beaucoup de difficultés. Au point de vue financier, notre organisation n’a pas vraiment de grand fonds. À chaque activité, nous ne faisons que compter nos sous. Il nous a fallu plusieurs allers-retours à Cazale pour s’assurer que tout sera prêt avant le grand jour. Afin qu’il y ait un suivi régulier par les habitants du village – nous avons invité les Cazalais à venir travailler avec nous. Car nombreux sont ceux qui organisent des journées de reboisement, mais sans faire de l’entretien pour assurer une bonne croissance du terrain et des petits arbres.

Après l’achat des plantules, le transport était le plus grand de nos soucis. On avait au moins 400 plantes et il nous a fallu faire plusieurs trajets, car le véhicule qui était à notre disposition ne pouvait les transporter en un trajet. Nous étions motivés, car nous croyons qu’en travaillant ensemble et en réunissant nos compétences nous pourrions accomplir de grandes choses.

Plusieurs parmi ceux qui participaient à notre camp chantier (agriculture) en été 2020 étaient présents. Pour beaucoup d’entre nous, c’étaient les retrouvailles. Et ‘‘faire la connaissance’’ pour d’autres. Genel membre de la cellule INHO à Cazale comme d’habitude était notre guide. Macky de Carrefour était notre animateur. De Port-de-Paix était venu Julméus que nous aimions tant entendre parler à cause de son fameux accent des gens du nord-ouest. Delicien, dit Del était notre photographe. Stanley nous a rejoints pour la première fois.  Enfin, le plus jeune et le plus gentil d’entre nous, Tom venant de la zone métropolitaine.

On a débuté avec une séance de formation le vendredi 30 avril sur les conséquences du réchauffement climatique et l’importance du reboisement suivi des travaux en atelier d’où les jeunes s’exprimaient clairement sur leur engagement à bien servir leur communauté et l’ensemble des actions qu’ils auront à poser surtout dans le cadre d’assurer l’entretien des plantules. On pouvait sentir la détermination qui animait ces jeunes de 12 à 17 ans.

Et le 1er mai, jour tant attendu la belle et grande journée de reboisement. L’effectif dépassait nos attentes plus de quatre-vingts jeunes étaient présents, mais ce qui m’a le plus impressionné c’est la présence en grande quantité des enfants de moins de 10 ans exprimant leur volonté à venir y reboiser et qui n’ont pas peur d’escalader la montagne. C’est avec un cœur de joie, des sourires aux lèvres et des plantules en main (aidés aussi par nos chevaux) que les jeunes Cazalais participaient ardemment à cette belle reforestation dans un esprit convivial et fraternel tout en chantant nos célèbres chants régionaux venant de partout.

Nous avons fait choix de la montagne pour reboiser avec des arbres forestiers parce que nous voulions que les habitants cessent de faire de l’exploitation forestière. Qu’ils arrêtent d’abattre les arbres pour faire du charbon de bois. Et c’est dans cette optique que les jeunes à travers les travaux en atelier ont promis de faire tout ce qui est possible pour combattre la déforestation en commençant dans cette zone qu’ils ont pu reboiser. Ils interdirent de faire venir du bétail chose qui pourrait nuire à la bonne croissance des plantules, ils interdirent de mettre le feu et de n’abattre sous aucun prétexte les plantules qui deviendront à l’avenir de grands arbres .Ils s’organiseront en petit groupe afin de sensibiliser les habitants à ne pas les couper dans le but qu’elles restent sous terre ferme et solide pour nous aider à combattre par exemple  l’inondation, l’érosion et apporter tous les bienfaits que procure une belle reforestation.

Une fois reboisé, tout n’est pas encore terminé, nous sommes descendus pour continuer l’animation de chants et de danses. Et nous avons pris notre repas de midi. Après le départ des jeunes, comme d’habitude le comité se réunissait pour faire le bilan de la journée. Nous avions tout planifié du début à la fin et reboiser la zone n’est que le début, car la finalité est de mettre sur pied une pépinière à Cazale contenant des arbres forestiers et fruitiers dans le but de ne plus aller chercher des plantules dans les lieux lointains et qui sont très couteuse, mais de préférence d’en avoir à notre guise en grande quantité en plantant les arbres forestiers dans les montagnes et les fruitiers dans les places publiques, les écoles et même dans la cour des gens. C’est le projet à long terme de l’association INHO en ce qui concerne le reboisement. Nous avons prévu d’organiser une journée similaire au moins une fois par année, de visiter les plantes tous les mois et c’est que nous avons fait ce 5 juin 2021 qui est aussi la journée mondiale de l’environnement. Une partie de notre équipe est allée à Cazale pour voir comment ils grandissent et d’en faire le suivi. Seuls nous ne pouvons rien faire c’est pourquoi chers lecteurs, nous sollicitons votre aide dans l’idée d’aider ces jeunes à aider leur communauté à grandir.

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